Soutien aux déboulonneurs

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Victoire pour le collectif des déboulonneurs d’Amiens : un procès en Mars 2008.

lundi 29 octobre 2007, par cemekepirketou

Amiens, le 27 Octobre 2007 - Après une première action des déboulonneurs amiénois réussie, les deux barbouilleurs, Laurent Gayral et Sylvain Bonneau ont été interpellés par la police. Maintenus en garde-à-vue pendant dix sept heures et trente minutes, ces derniers ont reconnus les faits et refusé le prélèvement ADN ne se considérant pas comme délinquants. Une convocation au tribunal leur a été notifiée, portant la date d’un procès au 20 Mars 2008.

Le collectif des déboulonneurs avait donné rendez-vous aux citoyens devant la mairie à 19h pour leur première action de barbouillage. Une soixantaine de personnes ont répondu à l’appel. Après des prises de parole et des interludes musicaux, le cortège a accompagné les deux barbouilleurs jusqu’à un panneau scellé au sol, 4x3m déroulant et lumineux. Au son du barbouilleur, les deux militants ont inscrit à la bombe de peinture indélébile noire : « pollution mentale ». Ils ont alors accueilli la police en brandissant leur cartes d’identité, sous les applaudissements du public. Ils ont été emmené au commissariat où ils ont été placé en garde-à-vue.

Pour cet acte de désobéissance civile non violente, ils encourent 75 mille euros d’amende ainsi que 5 ans de prison. Ce premier procès n’entame en rien notre motivation, nous sommes persuadé du bien fondé de nos revendications, et continueront nos actions, inlassablement, nationalement, jusqu’à déboulonner le système publicitaire. Nous annonçons dores et déjà que la prochaine action aura lieu :

Le vendredi 23 novembre 2007

Nous appelons le public à se joindre à nous nombreux afin de créer un rapport de force nécessaire pour obtenir un changement de la législation sur l’affichage. Nous demandons la suppression de tous les dispositifs d’affichage dont la taille dépasse 50x70cm (taille de l’affichage associatif), la supression de tous les dispositifs consommant de l’énergie et la création d’une contrainte de densité. Bien que politique, nous rappelons que cette action n’a aucun liens avec quelques partis que ce soit. Il s’agit d’un geste politique individuel de protestation à l’encontre du matraquage publicitaire, qui ne voit dans le citoyen qu’un consommateur. Cette action est d’envergure nationale et se déroule simultanément dans une dizaine de villes (Paris, Lyon, Montpellier, Rouen, Lille...).

Les photos

Un reportage vidéo