Soutien aux déboulonneurs

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2ème partie du procès de huit Déboulonneurs et mensonges de Mme Jouanno

mercredi 17 mars 2010, par nicolas

Communiqué de presse

Vendredi 19 mars à 9 heures : 2ème partie du procès de huit
Déboulonneurs pour l’action de janvier 2008 - Palais de justice de Paris
(13e chambre/2)

Vendredi dernier s’est tenu le procès de deux membres du Collectif des
déboulonneurs pour une action de barbouillage de panneaux publicitaires
sur les Champs-Elysées en janvier 2008. Huit militants avaient pris part à
cette action, seuls deux avaient été interpellés. Les six autres se sont
porté comparants volontaires devant le juge qui a accepté de les juger au
même titre que les deux prévenus.

Après avoir expliqué les motivations de leur geste, les huit militants ont
laissé la place aux trois témoins venus apporter un éclairage sur le
contexte particulier de l’affichage publicitaire dans notre pays. Claude
Got, Jacques Muller et Hervé Kempf ont longuement détaillé les raisons
pour lesquelles il est nécessaire de remettre en cause la publicité et
pourquoi la désobéissance civile est, malheureusement, un acte nécessaire
face à l’enrayement complet des processus démocratiques classiques.

Afin de laisser aux témoins la possibilité de s’exprimer de manière
approfondie, le juge a décidé, en accord avec toutes les parties, de
reporter d’une semaine la fin de ce procès. Nous vous convions donc
vendredi pour entendre les réquisitions de la procureur et la plaidoirie
de notre avocat (Me William Bourdon).

Les mensonges de Mme Jouanno

Nous avions demandé à Mme Jouanno d’être également témoin lors de cette
audience. Les raisons de ce choix ont été expliquées dans une lettre
ouverte publiée par Rue89 le 25 février
. Elle a fait savoir par écrit à la
cour que son agenda ne lui permettait pas d’être présente mais qu’elle se
tenait à la disposition du tribunal en cas de besoin. Manière habile de
signifier qu’elle a effectivement des choses à dire mais qu’elle ne
souhaite pas le faire. Loin de récuser nos accusations de céder face au
lobby publicitaire, sa directrice de cabinet explique tranquillement que
des mesures ambitieuses ont été adoptées … mais elle ment ! (Libération,
13 mars 2010
) Les règlements locaux de publicité peuvent toujours être
plus laxistes que la loi nationale, les publicités lumineuses sont encore
très loin d’être interdites. Elle ne parle bien évidemment pas des
nouvelles dérogations votées, ni de celles en préparation pour le passage
du texte à l’Assemblée Nationale. Certains de ces mensonges sont également
écrits à des députés UMP qui s’interrogent sur le texte actuel. Nous
attendons toujours la concertation promise il y a un an sur le
renforcement des pouvoirs de police de l’affichage et sur les nouvelles
techniques publicitaires.

Des informations sur l’action de janvier 2008

Une brève revue de presse de la première partie du procès